Mohamed Ali est entré dans la légende à Kinshasa
Le 30 octobre 1974, s’est tenu au Congo-Kinshasa, le plus grand combat de boxe anglaise de l'histoire : George Foreman contre Mohamed Ali. Les Kinois s'en souviennent comme si c'était hier.
Des combats d’anthologie, le grand livre de la boxe anglaise en regorge: Louis-Schmeling, Hagler-Hearns, Berbick-Tyson... Quelques affiches majeures dans l’histoire du noble art. Mais tous les superlatifs du monde paraissent insuffisants pour qualifier l’affrontement du 30 octobre 1974 à Kinshasa, capitale du Zaïre (aujourd’hui RDC).
A une époque dorée de l’histoire des poids lourds, deux immenses boxeurs venus d’Amérique se sont livrés une bataille mémorable en Afrique centrale.
D’un côté, George Foreman, l’incontestable champion du monde, véritable machine à KO. De l’autre, le challenger Mohamed Ali, ancien maître de la catégorie. Un duel nommé The Rumble in the jungle (Le combat dans la jungle) et qui est considéré comme le plus illustre des combats de l’histoire de la boxe.
Et si, malgré les années, ce Foreman-Ali n’a rien perdu de sa superbe, c’est parce qu’il ne s’agissait pas que de sport.
Deux boxeurs remarquables, un décor exceptionnel et une énorme dimension politique et surtout symbolique: de ses prémices à son épilogue, ce combat est hors du commun.
L'œuvre de Don King et de Mobutu
Septembre 1971: un Afro-Américain de 40 ans sort de prison après plus de trois années derrière les barreaux pour homicide. Il s’appelle Donald «Don» King, ancien bookmaker proche des milieux mafieux.
Personnage excentrique à la coiffure insolite et au passé sulfureux, King veut faire fortune et devenir quelqu’un d’influent. Pour y parvenir, il se tourne vers un nouveau business: la boxe, hors ring.
Grâce à ses relations, King s’introduit dans l’univers des promoteurs du noble art et parvient rapidement à nouer contact avec le plus célèbre des boxeurs de la dernière décennie: Mohamed Ali, figure idéale pour assouvir ses ambitions.
Prônant l’unité afro-américaine, il parvient à organiser un match d’exhibition avec Ali au profit d’un hôpital de Cleveland, sa ville natale.
Début 1974, King veut frapper un grand coup en organisant le plus grand des championnats du monde entre le nouveau champion des lourds, George Foreman, et Mohamed Ali, son prédécesseur désireux de retrouver le trône.
Le promoteur obtient l’accord des deux hommes contre la promesse d'un cachet de cinq millions de dollars chacun. Reste alors un défi de taille: trouver les finances, car King n’a pas un sou.
Ayant des difficultés à trouver les fonds nécessaires, Don King élabore un stratagème audacieux: associer un pays à cette rencontre. L’Angleterre semble intéressée un temps, mais c’est finalement un autre Etat qui rafle la mise: le Zaïre, ancienne colonie belge.
Son président, Mobutu Sese Seko (chef de l'Etat de 1965 à 1997), accepte de prendre en charge l’intégralité des dépenses. Il voit en ce combat l’occasion de promouvoir sa patrie, d’accentuer le culte de sa propre personnalité et de présenter le continent africain sous un jour flatteur aux yeux du monde.
L’affaire est conclue: ce combat aura lieu dans la capitale Kinshasa, le 25 septembre 1974.
Pour King, la réussite est totale. Il nomme ce Foreman-Ali The Rumble in the jungle et parvient à organiser, en marge du combat, le Zaïre 74: un festival de musique sur trois jours, réunissant des artistes comme James Brown, BB King, Manu Dibango ou The Spinners.
L’évènement à venir ne manque pas de singularité: il compte comme principal protagoniste Mohamed Ali, représentant emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. La signature de l’affiche du combat est, elle, sans équivoque:
«Un cadeau du président Mobutu au peuple zaïrois et un honneur pour l’homme noir.»
Foreman, monstre de puissance
Dix ans après être devenu champion du monde face à Sonny Liston, Mohamed Ali n’a rien perdu de son aura ni de son exubérance.
Ses titres, en revanche, se sont envolés. En 1967, The Greatest s’est vu déchu de ses ceintures et de sa licence de boxeur par un tribunal de Houston, à la suite de son opposition au conflit entre les Etats-Unis et le Vietnam.
Depuis son retour en 1970, le natif de Louisville n’aspire qu’à une chose: redevenir champion du monde. Mais sa suprématie n’est plus.
En 1971, il connaît la première défaite de sa carrière face à son futur grand rival: le champion du monde Joe Frazier. En 1973, il s’incline à nouveau face à Ken Norton, ce dernier lui brisant la mâchoire.
Même s’il prend sa revanche contre ces deux hommes —non sans difficultés—, Ali (32 ans) semble sur le déclin, et un retour au sommet paraît improbable. A fortiori parce qu’un phénomène s’est emparé du titre de Frazier: George Foreman (25 ans).
Avec son punch ravageur, il a écrasé en quelques instants Frazier, puis Norton, avec de violents KO.
Invaincu en 40 combats (dont 37 KO), Foreman, sous l’insistance de Don King, consent à affronter Ali pour assoir définitivement sa domination sur la catégorie reine. Sûr de sa force, il débarque à Kinshasa avec confiance. Comme son challenger, fidèle à sa goguenardise.
Ali superstar au Zaïre
Au Zaïre, Mohamed Ali remporte le match de la popularité. Sa réputation a traversé l’Atlantique et ses convictions personnelles (notamment son opposition à la guerre au Vietnam) en ont fait le favori des Zaïrois.
A chacune de ses apparitions, les habitants de Kinshasa l’encouragent en scandant:
«Ali, boma ye!» (Ali, tue-le!, en lingala, la langue la plus parlée à Kinshasa.)
Pour sa première visite sur le continent africain, le protégé du coach Angelo Dundee est comblé. Profondément attaché à ses racines africaines, il se sent chez lui, soutenu par une ferveur qu’il n’a jamais connu au pays de l’Oncle Sam.
George Foreman, au contraire, est mal perçu par un peuple qui ne le connaît pas… et le croit même blanc jusqu’à son arrivée!
De plus, le Texan commet une bourde en sortant de l’avion avec Daggo, son berger allemand. Pour les Zaïrois, ce compagnon à quatre pattes rappelle l’époque où les policiers belges usaient de chiens de la même race pour maintenir l’ordre.
L’agacement gagne «Big George» qui ne comprend pas son impopularité, d’autant plus qu’il est «plus noir qu’Ali», comme il le souligne. Malgré lui, Foreman symbolise l’Amérique lointaine et quelque peu hautaine, à l’inverse d’Ali.
Peu avant le 25 septembre, Foreman se blesse à l’arcade au cours d’un entraînement. Mal à l’aise, il songe à rentrer aux Etats-Unis, mais face à l’insistance de Mobutu et aux provocations de son adversaire, il accepte de rester; le combat est reporté au 30 octobre 1974, le temps pour son arcade de se refermer.
«C’est tout? Plus fort, George! Tu cognes comme une fillette!»
Malgré toute la confiance affichée par Mohamed Ali, personne n’imagine le challenger vainqueur. George Foreman est plus jeune, et l’impression de puissance qu’il dégage fait même craindre pour la santé de son adversaire.
L’entourage d’Ali est circonspect: son style habituel, à savoir virevolter sur le ring (d’où l’expression «Vole comme le papillon, pique comme l’abeille»), est voué à l’échec. Foreman peut-il vraiment vaciller?
La nuit du combat arrive et le stade du 20 mai est comble. Il est pourtant 4 heures du matin à Kinshasa, un horaire permettant à la télévision américaine de diffuser la rencontre à 22h00. Plus de 80.000 personnes garnissent les tribunes. Mais pas Mobutu, qui craint pour sa sécurité. Ça y est, George Foreman et Mohamed Ali vont en découdre.
En bon showman, Ali invective son adversaire dès qu’il entre dans l’arène. Et quand le gong de départ sonne, il parvient à décrocher quelques coups secs qui énervent Foreman. Le match prend alors une tournure étonnante: loin de danser sur le ring, Ali s’enferme dans les cordes, serre sa garde, et laisse le champion du monde déchaîner ses poings.
Pendant de longues minutes, Foreman martèle Ali, secoué de toutes parts. Mais ce dernier s’accroche et résiste. Les rounds défilent; une surprise, car Foreman a remporté ses huit derniers combats en moins de 2 reprises. Son punch ne parvient pas à briser Ali. Au contraire, le challenger multiplie les provocations en glissant à l’oreille du champion:
«Alors, c’est tout? On m’avait dit que t’étais un cogneur? Plus fort, George! T’as rien dans les bras! Tu cognes comme une fillette, George!»
A force de frapper, Foreman s’épuise. Couvert de sueur, à bout de souffle, il fatigue dans le 5e round. Sa force dévastatrice a nettement diminué. Le plan qu’Ali avait élaboré en secret a fonctionné. Il n’a plus qu’à piquer, comme il sait si bien le faire. Il y parvient à la fin de la 8e reprise: sur une série de coups portés au visage du champion, Mohamed Ali envoie George Foreman au tapis.
Pour la première fois, le champion du monde est à terre. L’arbitre Zach Clayton le compte, alors qu’il essaye de se relever. Il y parvient, mais une seconde trop tard: KO debout, George Foreman perd ses titres WBA et WBC au profit de Mohamed Ali.
Le tonnerre gronde dans le ciel et la pluie s’abat sur le stade du 20 mai, comme pour accueillir le retour du roi Ali au sommet du monde. The Greatest a livré un match tactiquement parfait, déjouant tous les pronostics. Bras levés face à une foule qui scande son nom, Mohamed Ali devient le deuxième poids lourd à reconquérir son titre depuis Floyd Patterson.
Cette nuit, à Kinshasa, le plus grand des boxeurs est entré dans la légende.
Nicolas Bamba
Là où Ali va, la foule suit
L’affiche annonce le Combat du Siècle pour le 25 septembre 1974. Pendant l’entraînement Georges Foreman s’est légèrement blessé. Le combat aura lieu finalement le 30 octobre 1974 au Stade du 20 mai
Mohammad Ali s’entraîne au Domaine de la Nsle et prouve qu’il a conservé sa rapidité et son jeu de jambe.
Ali n'a rien perdu de son jeu de jambes
Ali à l'entraînement avec son sparring partner à lz Nsele, domaine présidentiel situé à une cinquantaine de kilomètres de Kinshasa
Ali teste son endurance
Ali montre aux curieux et aux journalistes présents qu'il a encore du punch
Entraînement d'Ali au sac
De nombreux journalistes du monde entier suivent les entraînements d'Ali
Ali écoute avec concentration ses soigneurs
Un soigneur très attentif
tout le staf est autour d'Ali et lui prodigue de précieux conseils
Ali à l'entraînement avec son soigneur
A son tour Foreman espionne Ali pendant sin entraînement
Ali fait une pause
Quelques étirements pour garder souplesse
Les photographes du monde entier sont présents pour immortaliser ces images
Ali souffle après une séance d'entraînement
Conciliabule sur une stratégie ?
Ali soigne son punch
Les entraînements attiraient curieux et reporters
Ali frappe le sac d'entraînement
Ali arme son coup
Autant Foreman est une force de la nature autant Ali est un athlète harmonieux
Ali un rien songeur pendant son entraînement
Ali en conférence de presse après un entraînement se désaltère
Ali se bande la main avant d’enfiler les gants pour un entraînement avec un sparring partner
Ali concentré
L'épouse d'Ali le soutient pendant ses entraînements
Ali pendant l’interview après son entraînement
Ali, doit penser à son combat
Le soigneur est aux petits soins
Après l'entraînement Ali se prête au jeu de l'interview
Injterview et désaltération après l'entraînement
Mohammed Ali, un bel athlète de 1,89 m et 98 kilos
Ali et ses coachs règlent les derniers détails de sa stratégie
Foreman sur le point d'entrer dans la salle d'entraînement à la Cité de l'OUA
Beaucoup de spectateurs aux entraînements de Foreman ne donnent pas cher dre la peau d'Ali
De nombreux spectateurs viennent aux entraînements de Foreman
Foreman avec son coach s’entraîne à la Cité de l’OUA
Le coach de Foreman maintient le sac d'entraînement
Entraînement de Foreman, les spectateurs découvrent sa puissante musculature
Ali c’est rendu à la Cité de l’OUA et amuse les journalistes en faisant semblant d’espionner Foreman pendant son entraînement
Entraînement de Foreman
Ali est malin et sait se rendre sympathique, il joue avec les journalistes et photographes.
Ali fait semblant d'espionner Foreman qui s'entraîne à la Cité de l'OUA
Ali se prête au jeu de la provocation
De nombreux supporters d'Ali l'ont suivi jusqu'à la Cité de l'OUA
Ali réfléchit à ce qu'il va dire aux journalistes présents
Il murit ce qu'il va dire, les journalistes entourent le ring d'entraînement
Les invectives commencent
Ali invective son adversaire « Je danse comme un papillon, je pique comme une abeille » à la grande joie de journalistes et des spectateurs
Le jour du combat, présentation par le Ministre Tshimpumpu au Stade du 20 Mai
Ali sur le ring pour reconquérir sa ceinture
Ça commence bien, les insultes fusent, le coach tire la langue
Et Ali aussi tire la langue
Le combat commence
Ali s’adosse aux cordes et encaisse de furieux coups de Foreman
A chaque coup porté par Ali, la foule hurle
Regard de Ali droit dans les yeux
Marcellus Clay, le père de Ali
Ali toujours dans les cordes et Foreman frappe, frappe et s’épuise
Don King l’artisan de ce combat peut être satisfait, derrière lui Frazier
Foreman semble implorer Ali
L'arbitre tout au long de ce combat usera de son autorité pour séparer les deux adversaires
Devant les assauts furieux de Foreman, Ali se protège
Un jab de Ali, Foreman recule
L’épouse de Ali est parmi les spectateurs
Foreman est marqué par les coups reçus
Autour du ring les spectatrices sont aux première loges
Ali, bomayé, durant tout le combat ce sont des milliers de gorges qui criaient, ce qui n'a pas manqué de destabiliser Foreman, comme il le dira plus tard
Foreman frappe, Ali encaisse et se protège
Miriam Makeba, la voix du combat contre l’apartheid était venu encourager celui qui avait refusé de porter les armes contre le Vietnam
Les Kinois étaient nombreux pour assister à ce combat de géants
Une spectatrice attire le regard
Ali se sert des cordes pour amortir les coups de Foreman qui s'épuise
Frazier est également venu encourager Ali, qu’ il avait vaincu quelques années auparavant en 1971 à New-York
Organisateur et spectateur attentif de ce combat mythique, Don King peut savourer sa réussite
De nombreux musiciens étaient à Kinshasa pour assister à ce combat
Foreman commence à accuser des coups portés par Ali
La stratégie et l'intelligence d'Ali commencent à payer
La garde d'Ali est parfaite, les coups de Foreman ne l'atteignent pas
La maman et le papa d'Ali sont présents pour voir Ali à la reconquête de son titre
Le visage bien protégé d'Ali est hors d'atteinte des coups de Foreman
Un autre jab atteint Foreman, la sueur est éjectée nous sommes au 8 ème round
Assez, je n'en peux plus semble dire Foreman
Les rounds s'enchaînent, Foreman frappe mais sans force
Spectateurs enthousiastes, Foreman n'a plus de force et ses coups ne portent pas.
Foreman lève les bras pour se protéger mai il ne pourra pas arrêter les jabs de Ali
L'enthousiaste de certains est total et se manifeste.
Ali est bousculé et se retrouve à terre
Ali lève les bras vers le public en signe de victoire, Foreman s’est relevé, le visage marqué, les spectateurs envahissent le ring qui bientôt sera plein
Les journalistes entourent Foreman le visage marqué par les coups de Ali
Là où Ali va, la foule suit
L’affiche annonce le Combat du Siècle pour le 25 septembre 1974. Pendant l’entraînement Georges Foreman s’est légèrement blessé. Le combat aura lieu finalement le 30 octobre 1974 au Stade du 20 mai
Mohammad Ali s’entraîne au Domaine de la Nsle et prouve qu’il a conservé sa rapidité et son jeu de jambe.
Ali n'a rien perdu de son jeu de jambes
Ali à l'entraînement avec son sparring partner à lz Nsele, domaine présidentiel situé à une cinquantaine de kilomètres de Kinshasa
Ali teste son endurance
Ali montre aux curieux et aux journalistes présents qu'il a encore du punch
Entraînement d'Ali au sac
De nombreux journalistes du monde entier suivent les entraînements d'Ali
Ali écoute avec concentration ses soigneurs
Un soigneur très attentif
tout le staf est autour d'Ali et lui prodigue de précieux conseils
Ali à l'entraînement avec son soigneur
A son tour Foreman espionne Ali pendant sin entraînement
Ali fait une pause
Quelques étirements pour garder souplesse
Les photographes du monde entier sont présents pour immortaliser ces images
Ali souffle après une séance d'entraînement
Conciliabule sur une stratégie ?
Ali soigne son punch
Les entraînements attiraient curieux et reporters
Ali frappe le sac d'entraînement
Ali arme son coup
Autant Foreman est une force de la nature autant Ali est un athlète harmonieux
Ali un rien songeur pendant son entraînement
Ali en conférence de presse après un entraînement se désaltère
Ali se bande la main avant d’enfiler les gants pour un entraînement avec un sparring partner
Ali concentré
L'épouse d'Ali le soutient pendant ses entraînements
Ali pendant l’interview après son entraînement
Ali, doit penser à son combat
Le soigneur est aux petits soins
Après l'entraînement Ali se prête au jeu de l'interview
Injterview et désaltération après l'entraînement
Mohammed Ali, un bel athlète de 1,89 m et 98 kilos
Ali et ses coachs règlent les derniers détails de sa stratégie
Foreman sur le point d'entrer dans la salle d'entraînement à la Cité de l'OUA
Beaucoup de spectateurs aux entraînements de Foreman ne donnent pas cher dre la peau d'Ali
De nombreux spectateurs viennent aux entraînements de Foreman
Foreman avec son coach s’entraîne à la Cité de l’OUA
Le coach de Foreman maintient le sac d'entraînement
Entraînement de Foreman, les spectateurs découvrent sa puissante musculature
Ali c’est rendu à la Cité de l’OUA et amuse les journalistes en faisant semblant d’espionner Foreman pendant son entraînement
Entraînement de Foreman
Ali est malin et sait se rendre sympathique, il joue avec les journalistes et photographes.
Ali fait semblant d'espionner Foreman qui s'entraîne à la Cité de l'OUA
Ali se prête au jeu de la provocation
De nombreux supporters d'Ali l'ont suivi jusqu'à la Cité de l'OUA
Ali réfléchit à ce qu'il va dire aux journalistes présents
Il murit ce qu'il va dire, les journalistes entourent le ring d'entraînement
Les invectives commencent
Ali invective son adversaire « Je danse comme un papillon, je pique comme une abeille » à la grande joie de journalistes et des spectateurs
Le jour du combat, présentation par le Ministre Tshimpumpu au Stade du 20 Mai
Ali sur le ring pour reconquérir sa ceinture
Ça commence bien, les insultes fusent, le coach tire la langue
Et Ali aussi tire la langue
Le combat commence
Ali s’adosse aux cordes et encaisse de furieux coups de Foreman
A chaque coup porté par Ali, la foule hurle
Regard de Ali droit dans les yeux
Marcellus Clay, le père de Ali
Ali toujours dans les cordes et Foreman frappe, frappe et s’épuise
Don King l’artisan de ce combat peut être satisfait, derrière lui Frazier
Foreman semble implorer Ali
L'arbitre tout au long de ce combat usera de son autorité pour séparer les deux adversaires
Devant les assauts furieux de Foreman, Ali se protège
Un jab de Ali, Foreman recule
L’épouse de Ali est parmi les spectateurs
Foreman est marqué par les coups reçus
Autour du ring les spectatrices sont aux première loges
Ali, bomayé, durant tout le combat ce sont des milliers de gorges qui criaient, ce qui n'a pas manqué de destabiliser Foreman, comme il le dira plus tard
Foreman frappe, Ali encaisse et se protège
Miriam Makeba, la voix du combat contre l’apartheid était venu encourager celui qui avait refusé de porter les armes contre le Vietnam
Les Kinois étaient nombreux pour assister à ce combat de géants
Une spectatrice attire le regard
Ali se sert des cordes pour amortir les coups de Foreman qui s'épuise
Frazier est également venu encourager Ali, qu’ il avait vaincu quelques années auparavant en 1971 à New-York
Organisateur et spectateur attentif de ce combat mythique, Don King peut savourer sa réussite
De nombreux musiciens étaient à Kinshasa pour assister à ce combat
Foreman commence à accuser des coups portés par Ali
La stratégie et l'intelligence d'Ali commencent à payer
La garde d'Ali est parfaite, les coups de Foreman ne l'atteignent pas
La maman et le papa d'Ali sont présents pour voir Ali à la reconquête de son titre
Le visage bien protégé d'Ali est hors d'atteinte des coups de Foreman
Un autre jab atteint Foreman, la sueur est éjectée nous sommes au 8 ème round
Assez, je n'en peux plus semble dire Foreman
Les rounds s'enchaînent, Foreman frappe mais sans force
Spectateurs enthousiastes, Foreman n'a plus de force et ses coups ne portent pas.
Foreman lève les bras pour se protéger mai il ne pourra pas arrêter les jabs de Ali
L'enthousiaste de certains est total et se manifeste.
Ali est bousculé et se retrouve à terre
Ali lève les bras vers le public en signe de victoire, Foreman s’est relevé, le visage marqué, les spectateurs envahissent le ring qui bientôt sera plein
Les journalistes entourent Foreman le visage marqué par les coups de Ali